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53e Tour de l’Abitibi : un record de distance et un nouveau partenaire
Glencore s’associe au Tour pour trois ans
©Michel Ducas - Le Citoyen Val d'Or - Amos
La présidente du Tour de l’Abitibi, Mélanie Rocher, et le directeur technique, Bruno Gauthier, promettent une 53e édition enlevante.
Après des années plus difficiles causées par la pandémie, les dirigeants du Tour de l’Abitibi voient l’avenir avec un peu plus d’optimisme. À preuve : la 53e édition, qui aura lieu du 10 au 16 juillet prochains à Amos, sera la plus longue et la plus technique de son histoire. Le Tour pourra aussi compter sur un partenaire solide, alors que Glencore a signé un accord de trois ans pour devenir le partenaire officiel de l’événement.
Cette année, les cyclistes d’âge junior parcourront près de 700 km en sept étapes, des étapes plus techniques, aux dires du directeur technique du Tour, Bruno Gauthier. «L’étape-reine sera sans nul doute l’étape de Senneterre, affirme M. Gauthier. En plus de la distance, on ajoute l’ascension du Mont Bell. Cela devrait être déterminant pour le classement général, comme on l’a vu l’an dernier.»
Comme c’est le cas lorsque le Tour est présenté à Amos, le contre-la-montre individuel (avec la désormais célèbre rampe de lancement en forme de chevalement) consistera en un aller-retour entre Amos et St-Maurice-de-Dalquier. Une affaire de 10 km, mais qui pourrait avoir un impact déterminant sur le classement individuel. «C’est souvent lors de cette épreuve que se gagne ou se perd le Tour», dit Bruno Gauthier.
La même journée, les coureurs se dirigeront vers Malartic, pour une demi-étape de 57,5 km qui représente un autre aller-retour, cette fois via Cadillac. Là aussi, une particularité : «Les règlements de l’UCI (Union cycliste internationale) ont été changés, et il n’y a plus de limite pour la grosseur des braquets, indique Bruno Gauthier. Cela permettra aux rouleurs d’avoir des coups de pédale plus efficaces.»
Un nouveau partenaire
Le Tour a reçu une bonne nouvelle cette année, alors que l’entreprise Glencore (propriétaire notamment de la Fonderie Horne) s’est engagé comme partenaire principal de l’événement pour les trois prochaines années. «Une excellente nouvelle qui vient assurer une certaine pérennité au Tour», affirme la présidente, Mélanie Rocher.
La multinationale suisse voyait d’un bon oeil une association avec le Tour de l’Abitibi. «Pour commencer, le Tour fait la promotion de saines habitudes de vie, indique le responsable des affaires gouvernementales et des affaires corporatives chez Glencore, Alexis Segal. De plus, le Tour est bien ancré dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, tout en étant reconnu sur la scène internationale.»
Un Tour féminin?
En plus du Tour lui-même, le Tour de la relève aura lieu les 15 et 16 juillet. Les jeunes athlètes des catégories inférieures posséderont donc une belle fenêtre pour montrer aux équipes présentes leur potentiel. «Depuis quelques années, on voit des coureurs du Tour de la relève se retrouver dans des équipes établies, rappelle Bruno Gauthier. Tout comme on retrouve des coureurs comme Antoine Duchesne et Charles-Étienne Chrétien dans les grandes courses internationales.»
Les dirigeants du Tour de l’Abitibi réfléchissent également à la possibilité de tenir un Tour féminin. «Pourquoi pas, se dit Mélanie Rocher. Je sais que nous avons le potentiel pour tenir une compétition relevée aussi chez les femmes.» Le partenariat avec Glencore pourrait aussi précipiter les choses. «Pour nous, chez Glencore, l’inclusion est une valeur essentielle, de dire Alexis Segal. C’est pour cela que nous avons soumis l’idée d’une épreuve féminine aux dirigeants du Tour.»
Le Tour de l’Abitibi avait déjà fait une incursion dans le monde du cyclisme féminin à la fin des années 90, alors que la formation féminine U23 du Québec avait couru avec les jeunes homes d’âge junior.
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